Pulpa
Aux commandes de Pulpa, échoppe gourmande lovée au 30 rue des Gravilliers à Paris, Isabella Losada De Armas et Ernesto Parra Chacón. A ces deux amis de très longue date qui se sont rencontrés sur les bancs d’une école de journalisme au Venezuela s'est joint Morgane Lovero, jeune cheffe cuisinière et pâtissière enthousiaste qui nous avait déjà régalés au Bal Café Otto et qui officie aussi chez Fugazi.
Formée à l’Institut Paul Bocuse à Lyon, Isabella était auparavant à Paris aux manettes d’une chouette adresse. Elle a néanmoins préféré lâcher la restauration sans pour autant son tablier afin de continuer à régaler. Simples et pas prétentieux, les p’tits plats à emporter de Pulpa, à base de produits frais et de saison, sont de ceux qui appellent à la gourmandise. « Une cuisine sincère et transparente » comme la décrit si bien Isabella, qui la qualifie de « parisienne » en cela qu’elle est à la fois ancrée dans un terroir et sans frontières. « Elle raconte nos histoires, avec des clins d'œil, que l’on peut retrouver par exemple dans les assaisonnements ».
En vitrine nous allèchent de rondelettes focaccia genovese agrémentées de chou-fleur et assaisonnées de curcuma, pimentón et zaatar et de dodus sandwichs aux œufs mayos, pimentés de piquillos, aneth et cébettes. L’élégant sausage roll, à la saucisse de Toulouse et oignons confits s’accessoirise de kasha et se pimpe au printemps d’ail des ours. A leurs côtés, de replettes tartelettes de pommes reinettes et des « volcans », ainsi appelés ces coquets biscuits aux amandes et beurre noisette chamarrés de dulce de leche.
Sur les étagères de l’épicerie de Pulpa crânent de dingos bocaux confectionnés sur place tels que ces électrocutants pickles de chou-rave ou cette funky confiture de poires, oranges et gingembre. Vous trouverez aussi un délicat granola au chocolat et tout plein de beaux produits soigneusement choisis. Des jajas aux binouzes, que de coquettes bouteilles aux sympathiques étiquettes. Chez Pulpa, si on peut trouver l’ivresse, on a déjà le flacon !
Nanina
C'est dans une rue du 11e arrondissement parisien, dans une petite échoppe du nom de Nanina, l'arrière grand-mère de son fondateur Julien Carotenuto, que l'on fabrique de la mozzarella di bufala comme à Naples ! A ses côtés, Franco Picciuolo, napolitain et fromager de père en fils. Quant au lait de bufflonne me direz-vous ? Il vient des monts d'Auvergne, où les bêtes sont nourries à l'herbe et au foin.
A côté du laboratoire, dans un espace grand comme un mouchoir de poche, vous pourrez vous attabler pour savourer les spécialités. Ici, les paninis sont faits avec de la foccacia, du fromage confectionné ici, et de bons produits de là-bas...
Frenchie to go
Après un restaurant et un bar à vins, c'est au n°9 que le "frenchie" Grégory Marchand a ouvert sa troisième adresse rue du Nil pour y proposer une sélection de classiques de la street-food anglo-saxonne. Ouvert 7 jours sur 7 de 8h30 (pour le breakfast servi jusqu'à 11h30) à 17h.
Rebaptisée "FTG" , la carte reste inchangée. Que les foodistas se rassurent... On y (re)trouve le mythique reuben's sandwich (but what the fuck is ?...) au pastrami home-made, Keen's cheedar et coleslaw de chou-rouge et betterave. Le non moins célèbre pulled pork sandwich à l'effiloché de cochon fumé et confit relevé de sauce BBQ maison et du fameux coleslaw... Le succulent lobster roll et en accompagnement, des "french fries" comme elles devraient toujours être : fondantes et très croustillantes ! Bref, parfaites. Pour faire passer le tout, testez donc le jus de gingembre, il est à pleurer !