Fromagerie Platini


Quatrehomme

Quatrehomme, ce sont quatre générations de fromagers affineurs. C’est aussi une femme, Marie Quatrehomme, première femme Meilleur Ouvrier de France.

Quatrehomme, ce sont quatre fromageries parisiennes et une à Issy-les-Moulineaux, aux façades toutes élégamment parées d’un bleu profond. A la Maison du Fromage, ouverte en 1949 au 62 rue de Sèvres, se trouve la cave d’affinage recouverte de parements en briques et de tables en épicéa ainsi qu’un fumoir, en bois de hêtre.

Offrir des produits simplement authentiques, soutenir des productions fermières de qualité au lait cru sont les credos de la maison Quatrehomme, comme les fromages de la famille Rizet en Bourgogne ou les comtés de Marcel Petite. Jean-José Marcellesi, exploitant sur la commune de Figari en Corse du Sud, produit lui cette exceptionnelle tomme sartenaise, fumée au bois d’arbousier, de myrte et de lentisque.

Dans le 9e arrondissement, au numéro 26 de la rue des martyrs, se juche la fromagerie des Martyrs. Tenue par Sébastien, un passionné reconverti, en qui les Quatrehomme laissent une pleine liberté dans le choix des fournisseurs, qu’ils viennent de France ou bien d’ailleurs… Le fromager affineur anglais Neal’s Yard Dairy fournit entre autres un cheddar d’exception de l’Ile de Mull qui risque fort de vous abasourdir. Alors laissez votre chauvinisme aux portes de la fromagerie !

Quatrehomme, ce sont également des créations fromagères telles que le Maroilles à la bière, le brie double à la pistache et au mascarpone. Ou bien encore ce petit Charolais, ce chèvre bourguignon infusé au Nikka, un whisky japonais puis fumé. Sans oublier ce grand classique à la façon Quatrehomme : un camembert de Normandie mariné dans le calva.

Pour Sébastien, « C’est par la culture, la richesse du vocabulaire, que l’on peut transmettre l’infinie diversité du fromage ».


Terroirs d'Avenir

C’est en 2012, dans la rue du Nil à Paris, qu’Alexandre Drouard et Samuel Nahon ont ouvert leur première boutique Terroirs d’Avenir.

Nul besoin d’une felouque pour voyager le long des échoppes de la rue du Nil. Fleuve nourricier du peuple de l’Egypte antique, Alexandre et Samuel ne pouvaient pas trouver lieu plus symbolique pour ouvrir leurs boutiques. Ils y ont ancré un primeur et une épicerie, une boucherie, une poissonnerie, une boulangerie ainsi qu’une crèmerie.

Pour acheter de quoi faire ripaille, commencez par la Boulangerie du Nil, au n°3. Continuez par la boucherie-charcuterie au n°6. Ici, la poulette (comme toutes les volailles du Sud-Ouest de la France) est jaune car elle a été nourrie au maïs. Le veau de la Soule, au Pays basque, rosé.

Vous pourrez ensuite trouver à l’épicerie-primeur au n°7 les plus beaux fruits et légumes de saison, sourcés parmi les meilleurs producteurs de l’hexagone. Exception faite pour quelques produits en provenance de la péninsule italienne ou de la Sicile. Concombres battaglione, aubergines rondes ou bien encore tomates datterino. Noisettes du Piémont ou pistaches de Bronte…

Enfin, faites une escale à la crèmerie attenante à la poissonnerie, au n°8. Vous ne savez pas de quelle manière accommoder la lotte ? Ou bien comment cuisiner le lieu jaune ? Demandez à Basile, le poissonnier et cuisinier de formation, qui vous donnera de précieux conseils.

S’aventurer rue du Nil, laissée piétonne pour les gourmets de la capitale (et les touristes du monde entier), c’est faire un voyage au pays du goût. Les équipes s’affèrent toute la journée d’une boutique à l’autre, d’une vivacité bouillonnante et gaie, « distillant » l’esprit de Terroirs d’Avenir…

Epicerie - Primeur

Boucherie - Charcuterie

Poissonnerie

Crémerie