Oignons au beurre de miso

Cette recette, tirée du livre Favour de Yotam Ottolenghi et Ixta Belfrage est composée de seulement trois ingrédients. Elle est aussi savoureuse qu'elle est époustouflante de simplicité. Pour deux personnes, comptez deux à trois oignons, 50g de beurre doux et 50g de miso blanc. Choisissez un plat qui puisse contenir à leur aise tous les oignons.

Commencez par faire chauffer votre four à chaleur tournante à 220°. Coupez vos oignons dans la longueur. Retirez la peau puis coupez les extrémités en prenant soin qu'ils restent entiers.

Mélangez au fouet le beurre fondu avec le miso puis avec 1/2 litre d'eau chaude.

Placez les moitiés d'oignons dans le plat de cuisson, face coupée vers le bas et arrosez-les du beurre de miso. Couvrez bien hermétiquement votre plat d'une feuille de papier d'aluminium puis enfournez pour 35 minutes. Retirez ensuite le papier d'aluminium, retournez délicatement les oignons. Arrosez-les de nouveau du beurre de miso et remettez-les au four (cette fois-ci sans les couvrir) pendant 50 minutes. Pensez à les arroser toutes les 10, 15 minutes afin que les oignons restent tendres. La sauce va réduire et prendre une consistance épaisse.

Une fois la cuisson terminée, transférez-les délicatement dans vos assiettes, nappez-les de sauce et régalez-vous. Ces oignons peuvent aussi bien accompagner du riz japonais, un pavé de saumon qu'être mangés seuls. Il est bien entendu que (munis d'un bon pain de campagne) vous serez autorisés à saucer allègrement...


L'Alimentation Géniale

Chez l’épicier de nos rêves, il y a de belles cagettes de pommes croquantes et de poires fondantes. Il y a toujours de séduisantes bouteilles et d’alléchants saucissons. Il y a tout plein de bocaux de bonnes choses à grailler. Il y a du pain frais, livré tous les matins depuis l’atelier du Fournil Ephémère.

Chez l’épicier de nos rêves, il y a des poissons délicatement fumés au saké et du morbier.

Il y a sur les étagères des pâtes à tartiner et de la confiture de kumquats. Et pour les minots des bombecs dans de gros pots, de la limonade et du cola. Il y a aussi des glaces qui viennent du Verger Perdu.

Chez l’épicier de nos rêves, il y a une cuisine depuis laquelle les fumets vous appellent à la gloutonnerie. On peut même s’y attabler face à la rue se pourlécher le mercredi de pastrami ; ou repartir ses petits paquets dans les mains, pour déjeuner non loin.

Chez l’épicier de nos rêves, il y a aussi le samedi un houmous de folie.

 

Au numéro 33 de la rue Robespierre à Montreuil, à quelques minutes à pied de la station de métro, cette épicerie fondée par Grégoire Salomon se veut un lieu où l’on trouve de quoi bien manger et aussi « un lieu qui participe à la vie du quartier ». Avec une cantine, et des chefs passionnés derrière les fourneaux qui font la part belle aux produits de l’épicerie en limitant ainsi le gaspillage. « C’est un cercle vertueux, on valorise les produits et surtout, on se régale ! » D’ailleurs, dès midi pétantes un flot incessant de jeunes gens se pressent à l’Alimentation Géniale pour prendre le menu à emporter.

 

Cette épicerie regorge de produits géniaux que Grégoire Salomon a sélectionnés auprès de producteurs qu’il a rencontrés. De la Ferme du Val Primbert, dans le Perche, à Naturellement Normande, dans le Calvados, pour n’en citer que quelques-uns. Car Grégoire ne travaille qu’avec de petites exploitations de cultures maraîchères et paysannes.

Cet engagement, en faveur d'une agriculture respectueuse du vivant, passe aujourd’hui par une coopérative d’épiciers, le Comptoir Dionysien. Permettant ainsi de mutualiser les coûts de transport et proposer à l'Alimentation Géniale tout plein de bonnes choses d’ailleurs que l’Ile-de-France.